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Journal de Famille : St. Just-en-chaussée 4

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Aujourd'hui, je vais finir ma monographie sur ma ville : Saint-Just-en-Chaussée. J'espère que vous  aimez la façon dont je l'ai présentée

 

 

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je pense que cette forme de Journal de famille est intéressante. Et vous ?  

 

Troisième personnage célèbre :

 

Edouard Dauchy est le fils d’un riche aubergiste de St. Just-en-Chaussée il est né le 12 octobre 1757, éleveur de moutons au début de sa carrière,  bien vite, il fait de la politique.

 

En 1789, il sera élu Député aux Etats Généraux par le bailliage de Clermont en Beauvaisis. Il est considéré comme un révolutionnaire « modéré ».

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Le 6 juin 1791, il devient président de l’Assemblée Constituante, il profite quand même de la vente des biens nationaux pour acquérir quelques hectares de terre autour de sa grande ferme de Boutavent.

 Le 18 fructidor de l’An  V il est incarcéréà la prison du Temple.

 Il se rallie à Bonaparte qui le nomme Préfet de l’Aisne  et ensuite préfet de Marengo. Il est fait Comte d’Empire le 3 mai 1810.

De retour en France en 1813 il réintègre le Conseil d’Etat.

 Il meurt à St. Just en Chaussée le 17 juillet 1817.

 

Sources : Précis statistique du Canton de Maignelay de Louis Graves.

 

Dernier personnage célèbre par son implication dans la résistance pendant la dernière guerre.

 

Edmond Caillard, il est le fils d’une famille de notables coloniaux de Nouméa. Il Arrive et s’installe à St. Just comme médecin, après sa démobilisation en 1941.

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Pendant toute l’occupation allemande il contribue à l’évacuation de 87 parachutistes alliés. Il est décoré pour ses actes de bravoure de la Medal of Freedom (Etats Unis), de la King’s Medal for courage in the cause of Freedom (Royaume Uni) ; de la croix de la résistance et de la croix de guerre et il a été nommé chevalier de la légion d’honneur. Adjoint au maire de St. Just, Monsieur Delignon entre 1944/1946. En novembre 1946, il repart en Nouvelle Calédonie où il continue pendant un certain nombre d’années à faire de la politique. Il décède à Nouméa le 16/06/1991.

Depuis 2015, il a son monument érigéà St. Just.

 

sources : Internet Wikipédia.

 

Maintenant, je vais parler de l’époque où ma famille résidait à St. Just.

 

 Tremblements de terre.

Voici un fait, auquel on ne pense pas, surtout dans cette région du Nord de la France. Pourtant cela existe ou a existé.  Mon grand-père m’avait raconté, que dans les années 1900, un matin, il s’était réveillé et que toutes les pendules de sa maison étaient arrêtées à 1h du matin, l'horloge de l'église proche, était, elle aussi arrêtée à la même heure.  Après quelques recherches, j’ai découvert d’autres tremblements de terre plus ou moins conséquents qui s’étaient produits les siècles précédents. Je constate qu’il y en aurait eu un le 30 avril 1756, assez important et qui a duré 1 demi minute. Le 15 mai suivant à deux heures du matin qui a été assez considérable, et une heure plus tard des tremblements moins forts. Voici ce qu'à relevé l'antenne picarde du Cercle Généalogique en 2004.

 

Les esprits se tranquillisèrent depuis le lundy, lendemain de la Quasimodo jusqu ‘au vendredy de la même semaine (….) à 9 heures précises du soir, un 4ème tremblement …… bien plus violent…..

Les tremblements se firent sentir environ 15 jours 3 semaines consécutives presque tous les jours (….) après ce tems on les a entendus encore plus rarement jusqu’au mois de septembre ….

 

Donc mon grand-père a bien ressenti celui des années 1900.

 

Sources : relaté par Germain Commelin   A.GE.Oise .adhérent 866 (année 2004).

 

 

 Saint Just a toujours été un bourg de passage, les auberges y étaient assez nombreuses. "Auberge de la Fleur du Lys, du Grand Cerf, de l’Epée Royale, du Paon, de la Croix d’Or ". Les noms ont été longtemps gardés par les aubergistes. Puis par les hôtels : "L’Hôtel de Saint Nicolas et de la Croix d’Or".

L’auberge des Trois Rois fut célèbre pour avoir hébergéà plusieurs reprises Louis XIV quand celui se déplaçait vers La Flandre. Cette auberge se trouvait dans la rue Mangin qui existe toujours, celle-ci est l’ancienne rue de Clermont.

 

Sources : J Carpentier A.Ge.Oise Adhérent 13 (année 2004) 

 

C’est en 1846, qu’arrive le chemin de fer dans la petite ville. Tout d’abord, avec la ligne Paris à Amiens. Ce qui va contribuer à l’essor de celle-ci. Ensuite en 1891, sera mis en service vers les villages du département les lignes desservant :Estrées St. Denis, Froissy.

 

8 St

 

La population enfantine se développant, une école des filles a vu le jour en 1862. En 1881 ce sera celle des garçons et une maternelle dans laquelle je suis allée. Deux ans plus tard, il y aura également fin du XIXème siècle, un pensionnat pour jeunes filles.  

 Les premières usines de bonneterie avaient déjà vu le jour en 1750 ; la première  a été importée par Monsieur Jean-Baptiste Legrand. Les deux tiers des habitants et même des villages voisins se livrèrent à la fabrication des bas de fil de lin. La bonneterie s’agrandissant d’année en année et se spécialisant entre 1830 et 1837 par la ganterie de soie et les bas de bourre de soie.

 

En 1847, un voyageur a pu écrire ces lignes : La plus belle bonneterie de France se fait à St. Just. Elle donne du pain à deux mille travailleurs.

 

St

 

En 1856, Monsieur Tailbouis, commença la transformation de l’outillage qui avait jusqu’alors servi à fabriquer la bonneterie. Il construisait et faisait construire ses métiers nouveaux, automatiques, rectilignes et circulaires, qui portent son nom  et pour lesquels il était breveté.  Sa vaste usine fonctionnait à la vapeur, avec ses nouvelles machines perfectionnées dont la production équivalait au moins à six fois celle des anciens métiers et acquirent promptement une grande renommée en France et à l’étranger. La fatigue était de beaucoup diminuée pour l’ouvrier.

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La laine fut employée en même temps que le fil d’Ecosse, la soie, la filoselle ; et l’on vit sortir de la Manufacture de St. Just des bas de tout genre, des gants de soie, des gilets de laine, de coton,de mérinos, des caleçons de coton et de laine, des gilets de chasseurs à grosses côtes fabriqués sur métiers circulaires, des châles et des tricots pour femmes, puis des pièces de tissus ou les gants se taillent à l’emporte-pièce et se finissent sur machine à coudre.

 Dans les années 1950/1960, je me souviens encore des femmes qui travaillaient chez elle, sur une machine à gants ; ce qui a permis à de nombreuses mamans de rester à la maison et d’élever leurs enfants.

 

A cette époque, il ne faut pas oublier que cette sorte de ganterie se  fabrique uniquement à Lyon, Nîmes et St. Just-en-Chaussée.

 

La valeur personnelle de Monsieur Tailbouis, fut remarquée, ses métiers construits et brevetés en 1856, attirèrent l’attention du ministre du Commerce Monsieur Rouher. En mai 1861, Monsieur Tailbouis a été exposant à Londres comme fabricant de machines et de bonneteries. Napoléon III le décora de la croix de Chevalier de la Légion d’Honneur. Et il fut créé officier en 1870.

 

En 1868, une autre usine de bonneterie voit le jour, celle de Monsieur Bonamy, qui en plus se mit à faire des filets de pêche.

 

St

 

 

Maintenant je vais vous parler de la Sucrerie que j’ai vu fonctionner et vivre chaque année  de septembre au début janvier. C’était un  va et vient incessant des camions nuit et jour, qui allaient des champs à la sucrerie. Mes grands parents pendant la campagne sucrière, louaient 3 chambres de leur maison à des ouvriers saisonniers qui revenaient chaque hiver. J’aimais quand ils partaient en venant payer leur chambre, ils me donnaient un petit billet supplémentaire pour mettre sur mon livret de Caisse d’épargne.

 

C’est en 1873, que la sucrerie ouvre ses portes sous la raison sociale : Desjardins et Cie. Cette grande usine à vapeur, nécessita une mise de fonds de 3.100.000 francs, pour la fabrication du sucre de betteraves. Une râperie est adjacente à l’établissement, mais quatre autres situées à une assez grande distance existent également en 1884. Il s’agit de celles de : Gannes, Lieuvillers, Wacquemoulin et Ravenel ; transmettant le jus par des conduits souterrains. Des fils télégraphiques et des téléphones mettent les râperies en communication avec l’usine mère de St. Just.

-         400 ouvriers environ, sont occupés pendant les 4 à 5 mois de l’année par la fabrication et 60 pendant le reste du temps.

 

saint just sucrerie

 

Sources : Texte récupéré dans le livre de l’Histoire de Saint Just en Chaussée par Louis Pihan l’édition 1885

 

En 1877, elle prend la dénomination de : Sucrerie Centrale S.A.

En 1898 celle de Piettres frères.

Elle est modernisée entre 1900 et 1913 date à laquelle elle est rachetée par la Société des Raffineries et Sucrerie Say.

En 1951, s’y ajoutent les activités de fabrique d’engrais (certainement avec la pulpe des betteraves) et ensuite une activité de pâte à papier.

Elle ferme définitivement en 1978.

 

Source : Michel Varoqueaux

 

En terminant ce billet sur ma ville tant aimée St. Just-en-Chaussée. J’ai eu le plaisir de me replonger dans les livres du Chânoine Pihan, ainsi que dans les Précis Statistiques de Louis Graves, dont je possède certaines rééditions. Ces deux écrivains ont fait parti de ma vie depuis plus de 50 ans. Je les ai découverts, d’abord aux archives de Beauvais et ensuite pour certains autres livres historiques, dans la bibliothèque de mon cousin Paul Bernard. J’ai complété aussi quelques dates sur Internet. J’espère que ces quelques pages vous auront plu et qu’ellesillustrent bien mon journal de famille


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